Je conseille cette lecture à tous ceux qui responsabilisent leur prochain en matière d'écologie (ce qu'ils doivent faire, ne pas faire, etc...) et aussi à tous ceux qui n'en ont rien à foutre. Mais aussi aux autres, en fait.
« Je suis jetable, mais attention : si tu me jettes là où il ne faut pas (et tu l’as déjà fait), tu vas te sentir coupable. Ce que nous t’avions incité à faire, nous t’enjoignons à présent non seulement de t’en abstenir, mais aussi d’en porter la culpabilité. »
Le discours de la responsabilisation promu par l’industrie a dissocié et opposé les deux dimensions [ndlr, "faire son compost et militer"] : il a fait d’une microréforme des comportements individuels la solution de rechange à l’action politique.
Sauf que cette nouvelle gouvernance éthique ne chasse pas l’autre, de type économique, qui s’impose à ces mêmes agents. Elle ne la supprime pas : elle se surimprime.
La peur du débat, la peur de devoir répondre, réagir...
ahaha fun l'expérience...
Pour ta gamine, regarde comment font les chinois ;)