J'irai foutre le feu moi-même à l'élysée avant "l'effondrement" qui n'est que la continuité de la situation actuelle. Un pillage du domaine public, un harcèlement des travailleurs, un harcèlement des "incapables" (incapables de recourir aux droits d'égalité et d'équité car on leur refuse : droit au logement, droit au travail, droit à la santé, droit à la dignité, etc, etc..), un foutage de gueule qu'on accepte comme des chèvres.
Oui, des chèvres. Et je ne ferais pas le "camp du bien" ni le "camp du mal". Si on est sur ce mode : on est une partie du problème. Un putain de catalyseur.
Si on arrive à endiguer tout l'intégrisme ambiant, on peut récupérer la main.
L'intégrisme ambiant c'est quoi ?
Eh bien c'est cette tendance que nous avons à ériger le camp du mal pour justifier un état de fait inacceptable (et c'est cool parce qu'on devient le camp du bien). De sorte qu'il ne reste plus que la dichotomie du peuple pour expliquer et comprendre l'état du monde.
Seulement, les différences et surtout les inégalités de chaque situation ne relève sûrement pas systématiquement d'un découpage aussi net.
C'est pour ça que je suis plus remonté contre le pouvoir plutôt que contre les pigus, aussi cons et inacceptables soient-ils. Car ce n'est pas moi qui doit m'en occuper, c'est le pouvoir. C'est sa prérogative. Et si la corruption s'installe toujours plus ouvertement au pouvoir... bin l'inacceptable est la norme. La corruption est la norme. Et toujours plus de personne qui n'en profite pas vraiment la véhicule et la justifie.
Et c'est depuis 20 ans au minimum qu'on marche sur la tête. Il y a une inversion des responsabilités : les politiques ne sont plus responsables de rien; les citoyens, de tout.
La complexité apparente du monde politique est leur fond de commerce. La simplicité de nos vies de travailleurs l'est tout autant. Si vous voyez pas ou je veux en venir : une société est censé élaguer les complexités individuelles pour élaborer un ensemble commun. Et on tend vers l'opposé.
Et les blaireaux qui viennent chouiner parce qu'on est dur avec ces personnes politiques qui ne sont que des humains comme les autres. Vos mouilles.
On ne fait pas partie du même monde, "eux" et nous et si vous le savez pas, alors lisez, apprenez ou souvenez-vous et on en reparle.
Je digresse et ça devient trop personnel mais récemment, je voyais un poste de Kinux qui raillait la rapide réhabilitation sociale d'un homme politique condamné pour violence conjugale. Et on a eu un grand penseur, que dis-je, un génie, qui vient nous rappeler qu'"et donc ?" il faudrait lui refuser sa réhabilitation ? verser dans un monde "inique et violent" ? Le mec ose dire ça. Mais ferme-la. Tu pars bille en tête en mode SJW et tu passes à côté du problème bordayl. Tu fais exprès ? tu veux qu'on parle des milliers de cas de condamnés pour violences conjugales qui n'ont pas droit à cette deuxième chance que tu viens justifier trivialement pour une caste. Putain ça me rend fou. Oh je t'ai répondu et toi tu as lâché le morceau. Tu t'es rendu compte de ta connerie ? et tu l'assumes ou pas ? tu en parlerai publiquement ? Eh non bien sûr. Pas avec "moi", je suis trop ceci, trop cela, pas assez ceci ou cela. Et voilà le drame, voilà pourquoi on devient deux camps de fachos ou la discussion n'est même plus une volonté. Je vais loin avec ça.
J'assume. Je n'harcèle personne. Je ne justifie pas le monde ou la loi du plus fort fonctionne à plein régime. Je m'en tape de faire le bel esprit au delà de tout. J'ai des doutes, j'ai des questions. Et pourtant j'en sais des choses sur cette putain de planète.
L'humanité me fait honte, elle ne sait même plus à qui elle s'adresse, elle s'écoute parler (j'en suis l'exemple vivant...). Mais si j'abandonne, j'espère pouvoir me trouver une grotte loin de ces putains de grands singes.
Le non-dit est le petit poison de la vie.
La peur est la petite mort qui nous emporte plus vite.
Mais la hausse stratosphérique de l’action GameStop a braqué de nouveaux regards sur le forum, si bien que plusieurs experts en droit se demandent, sur le site Market Watch, si ses membres n’ont pas manipulé le marché en se coordonnant et ainsi enfreint la loi.
Ah. Hors-jeu ?
Ce monde du trading est fabuleux, il laisse la possibilité aux gueux divers de faire prospérer des cours de titre mais si ils sont gagnants (au dela d'un seuil) c'est pas normal.
Je digresse à partir de là.
Un peu comme nos participations en tant qu'employé d'une boîte en bourse : on côtise chaque mois, l'employeur abonde en 1:1 et vous vous sentez gagnant (merci le capitalisme). Eh bien non, en fait : vous donnez votre argent au marché et il ne vous le rendra que sous certaines conditions. Les services financiers en contrat avec votre boîte ne manqueront pas de vous signifier votre insignifiance en facturant 20€ un appel comme frais de dossier pour répondre à UNE question. Ce n'est plus votre argent.
ça vous rappelle pas les tickets / cartes restau ?
La logique est la même bien que le contexte soit différent.
Cet argent est à moi, c'est contractuel. Pourquoi m'empêcher d'acheter mes courses avec ? Pourquoi me limiter à 19€ par jour (et bien sûr pas le dimanche ?_?).
Vous avez "exceptionnellement" débloqué la possibilité d'utiliser 38€ par jour AU RESTAURANT bande de trou de balle. Ils sont fermés les restaus vous savez ?
C'est la logique de capitalisation, vous savez : le "ruissellement". Le voilà, seulement ça ruisselle vers le haut, oups ?
Bientôt les retraites ? (Attention les bourgeois / cadres : on va vous proposer des régimes qui vous feront sentir gagnant car vous serez le pilote pour généraliser la mise sur le marché des actifs de retraite... en ça nous avons une responsabilité collective)
(Ceci était un échantillon du Sel de guérande, fait maison et gratuit.)
Pour Geoffroy Roux de Bézieux, accélérer la campagne de vaccination est une exigence stratégique dans la compétition économique avec les autres pays: ceux qui vaccineront vite pourront relancer leur activité plus vite. Pour pousser à la roue, il propose la vaccination des salariés en entreprise.
Est-il besoin que j'en rajoute à cet en-tête ? A part un coup dans tête ? (mais non pas la votre...)
L'entreprise à la rescousse d'un système public en faillite ?? (auto-programmée - si vous en êtes pas convaincu je suis prêt à en parler mais franchement... est-il besoin que... ouai vous avez compris.)
Du coup je suis à deux doigts de refuser par principe (de me faire vacciner au travail). Et vous savez quoi ? Bah on va me traiter d'anti-vax, c'est sûr, c'est obligé. Les "haters" qui veulent catégoriser à tout prix ce qu'ils rencontrent, ce qu'ils croisent. Je vais être une nouvelle cible de leur fantasme "moi contre les anti-tout". Mais calmez-vous, je vous emmerde. Vous ne serez jamais la source de mes inspirations, aussi juste soit une idée dont vous vous emparez, si vous n'avez pour objectif que de rabaisser une partie du monde pour vous faire briller la rondelle, je m'en tape (j'ai souvent plus passer mon chemin que chercher la petite bête). Si un jour je me trompe et que vous me montrez du doigt en mode "ah on l'avait dit", je vous emmerde. Je n'attends plus rien de vous car vous ne proposez plus rien, du haut de vos certitudes et de vos expériences personnelles.
Bref je souhaite de ne pas être comme vous. Je ne veux pas cultiver la division comme objectif en soit. Je préfère la coopération et s'il le faut, quelque conflit si cela permet de perturber (et de me perturber) autour de nos équilibres de pensées. Voilà. Les risques de se chahuter et de dépasser une limite sont là mais ne doivent pas nous empêcher de tenter l'interaction. D'autant plus si notre état d'esprit n'est pas purement "trololo belliqueux" (en mode "on se marre" mais je t'humilie et tout le monde le ressent comme une marque de domination - typiquement ce qu'il faut pour dépasser la plupart des limites).
ça me renvoie à l'indifférence que cela doit générer : on ne veut pas perdre toute son énergie à reprendre "les cons" non plus. Auprès de qui j'ai suscité cette indifférence ? A quel point / fréquence ? Même question pour ceux qui ont suscité la mienne ? En combien de temps, etc... #MindStats
Est-ce que l'indifférence (même sélective) est une bonne solution ? Pour l'individu et le groupe, dans quelle mesure ?
Ces questions sont quasiment existentielles pour moi, elles surpassent même les banales "qui suis-je ? ou vais-je ? ké koi le bonheur ?"...
Et pourtant c'est pas la générosité qui m'étouffe.
Désolé c'est pas fini : un mot sur le terme "anti-vax". A tous ceux qui l'emploie : vous êtes des cons.
Est-ce que vous réalisez le jeu que vous jouez avec cette "simple" expression reprise à toutes les sauces sur le tapis ?
Vous réalisez que vous pétez 150 ans d'histoire de la VACCINATION au profit d'un mélange douteux entre LA VACCINATION et LES VACCINS (qui sont multiples, trèèès différents et ne se valent pas tous; leur vrai point commun est de découler d'un processus de mise en place de la vaccination - encore que cela doit être prouvé à chaque putain de fois, he oui, sorry la science...).
Mélanger les deux (surtout pour les confondre avec plaisir dans les médias) est déjà un signe d'ignorance à mes yeux.
Mais je me suis fait traité de complotiste pour moins que ça...