Bon petit aparté de sale con sur la langue inclusive. Je n'ai rien pour, je n'ai rien contre, a priori. Je pense avoir un minimum conscience des problèmes sous-jacents (que je considère être au niveau des individus et de leur dignité, pas de leur vocabulaire avant tout). Ceci dit, quand je lis ça : utilisater·ices
bin je sais plus trop ou on va. Il y a sûrement une coquille et oui j'ai bien compris ce qu'il veut dire. Mais à ce compte g aussi kompri lé sms 2 mé kop1. Bref.
Je veux bien changer mes habitudes, même si ça n'est pas évident (la preuve) mais il y a aussi une limite (me dis-je) : faire passer la langue avant le traitement qu'on réserve aux gens. La question ne s'évalue pas en terme d'opposition mais si c'était le cas, je préférerai mal parler et mieux me comporter que l'inverse. Je me demande des fois si justement on ne les oppose pas un peu, en préférant combattre pour la langue plutôt que pour les personnes (peut-être une impression que j'ai parce que je regarde ça "de loin" - je l'admets mais que dire du traitement médiatique dans son ensemble ?).
Ceci dit : ce n'est qu'une réflexion de sale con. Je vois des gens se battre pour les personnes ET la langue et je veux pas non plus les mettre de côté. Ni me limiter à rigoler de nos tentatives d'inclusion à travers la langue, la démarche ne me déplaît pas dans l'absolu et il y a matière à discuter. Bref bis. Final.