Un article qui fait chier Valeurs Actuelles et qui a été supprimé par Médiapart.
C'est le genre de discours qui fait "mauvaise pub" à notre société il paraît.
Je ne suis pas du tout fixé sur l'idée qu'on est responsable de son identité (au sens ou l'auteure l'écrit). Même israëlienne ^^ ce n'est pas la question de "quelle identité" (on est censé éviter le racisme pas l'entretenir...).
Est-ce qu'on a automatiquement la responsabilité de se positionner par rapport à l'identité de nos parents, de notre nationalité, d'une administration de notre pays ? ça va être dur de trancher.
En tout cas j'ai tendance à me dire qu'il existe une zone blanche dans mon cas : certaines personnes ne savent pas ce que représentent (pour d'autres) leur identité ; certaines personnes s'en fichent (dans quelle mesure ont leur accorde ce droit ?), etc...
Du coup, pas de règle ni principes figés lorsqu'on s'adresse à un individu. La question du groupe est différente : je considère que le groupe a plus de responsabilités qu'un individu et qu'on ne peut pas raisonner pareil pour les deux (une mauvaise tendance de notre époque je trouve).
Je suis donc naturellement plus critique vis-a-vis d'une forme de pression de censure sur cet article que sur les propos de l'article (celui-ci ou un autre d'ailleurs - j'espère) : j'admets cette asymétrie, je crois qu'elle est justifiée.
(l'article vaut ce qu'il vaut mais le sujet est important, me dis-je)
... j'ai pas les mots. Il manquerait plus que les policiers crient "arrêtez d'être violent" en matraquant Michel. Il a eu la "meilleure" réaction en pensant à ne pas se débattre violemment. Moi ils m'auraient déjà descendu après s'être pris un coup... C'est malheureusement ce qui se produira de plus en plus souvent.
C'est pas comme si il y avait déjà eu des "bavures" et des morts.
Et sans images, on n'en saurait rien bien sûr...
Ce gouvernement jette de l'huile sur le feu en laissant tout ceci se faire (ça fait des années que c'est dramatique cette impunité sélective).
Un autre point de vue en extérieur (plaquage au sol, tabassage et d'autres jeunes présents se font alpaguer) : https://twitter.com/Loopsidernews/status/1332300846038716416
mes réactions à "Tiens, ça glisse" :
1) Aujourd’hui, et sous nos latitudes, contrairement à ce qu’a pu être l’Amérique ségrégationniste par exemple, dont on importe les théories, le modèle et le vocabulaire, ce n’est pas l’État qui racialise.
Faux, de nombreux sociologues ont montré depuis les années 60 (en France) que notre système est un vecteur important de la racialisation(*). Sous sa forme étatique notamment mais aussi avec d'autres institutions comme celle des médias, principalement. On peut parler discours publique, sémantique, aménagement du territoire et accés à celui-ci, etc...
2) [...] face à un public quelques fois critique, mais plus généralement atone, voire enthousiaste [...]
Après avoir exposé l'idée que le vocabulaire est ce qui compte le plus (d'après une idée que je trouve fausse (1)), l'auteur en appelle à la malveillance de ce discours "d’extrême gauche" par le soutien d'une foule amorphe sans expliquer que la foule amorphe est le produit d'un système médiatique (une tribune...), non d'une mouvance politique. (Pour répondre par une généralité à une généralité)
3) [...] ont appris que nous ne sommes ni blancs ni non-blancs [...]
Hélas, être "blanc" n'est pas forcément une couleur de peau... C'est un status social plus qu'autre chose.
(*) Je n'utilise pas beaucoup ce mot mais le sens que je lui donne est le fait d'expliquer une situation par le prisme du concept de race :
Si je dis que les africains ne sont pas assez entrés dans l'histoire pour implicitement justifier l'état de l'Afrique, j'explique la situation en terme de "race africaine", comme si on pouvait exclure tout le reste de l'univers pour expliquer trivialement ce qui ne l'est pas. Sans m'exclure de la mécanique raciste qui nous concerne tous, je n'aurais jamais eu l'idée de cet exemple sans la participation de ce connard de Sarkozy.
Intéressant. En effet Caroline Fourest fait partie à mon avis de la nouvelle promotion du racisme. Qu'elle soit aussi populaire ces derniers temps ne m'étonne pas du coup. Je la sens sur la même vague que Philipe Val, en cherchant la promotion. Et sur celle de SOS racisme pour son besoin de monopoliser la définition de l'anti-racisme, entre autres...