Si le masculin prédomine dans la langue, c’est que cela sert un intérêt pratique, voir très pratique pour certain. L’intérêt de la domination masculine sur le féminin sert l’intérêt de la reproduction matérielle des inégalités: l’héritage.
c'est intéressant (j'ai tendance à être dubitatif sur l'écriture inclusive) car l'argument me semble réaliste. je ne nie pas le lien entre langue et réalité matérielle mais j'avoue que je ne suis pas certain du poids qu'elles ont dans leurs interactions.
Si une réalité matérielle peut engendrer un usage de la langue (comme c'est suggéré, yes?), je me demande si la fonction inverse (un usage de la langue génère une réalité matérielle) a la même influence... C'est, je crois, mon principal argument pour "douter" de l'écriture inclusive.
Et j'espère être pragmatique en me concentrant directement sur la réalité matérielle dont il est question à la base : la condition des individus (principalement des femmes mais pas que) dans la guerre des sexes. la domination masculine telle que décrite par Bourdieu donc (si je ne l'abuse).
Et dans l'idée, ce commentaire va dans mon sens : https://ecirtam.net/opennews/?6rdByQ
o/
Bonjour les nenfants \o/ c'est trolldi
Aujourd'hui : comment reconnaître une dérive sectaire ? au cas que tes petits comarades des classes seraient de vilains sectaires voire de méchants gourous !
- la déstabilisation mentale
- le caractère exorbitant des exigences financières
- la rupture avec l’environnement d’origine
- l’existence d’atteintes à l’intégrité physique
- l’embrigadement des enfants
- le discours antisocial
- les troubles à l’ordre public
- l’importance des démêlés judiciaires
- l’éventuel détournement des circuits économiques traditionnels
- les tentatives d’infiltration des pouvoirs publics.
On notera que :
Un seul critère ne suffit pas pour établir l’existence d’une dérive sectaire et tous les critères n’ont pas la même valeur. Le premier critère (déstabilisation mentale) est toutefois toujours présent dans les cas de dérives sectaires.
Maintenant, amuse-toi à découvrir qui est sous le coup d'une dérive sectaire dans ton entourage ! C'est fun, ouloulou.
Je prends le cas de notre cher Président (un homme illustre, vanté pour son intelligence et de toute façon représentant du peuple ; bien qu'il en décide tout tousse).
Je passe sur la déstabilisation mentale car on pourra y revenir.
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le caractère exorbitant des exigences financières : bingo, je coche. l'argent magique du public qui s'évapore - pardon - ruisselle ves les capitaux me fait mal au coeur et c'est un vol à main levé, malheureusement...
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la rupture avec l’environnement d’origine : on coche. c'est triste mais nous avons un représentant qui n'a pas connu la "moyenne" de vie que nous connaissons et que nous subissons. Si les classes sociales moyennes et bourgeoises sont épargnées, une grande majorité d'entre nous est litéralement invisible pour Macron.
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l’existence d’atteintes à l’intégrité physique : on coche. combien de mutilés / morts causées par la répression policière depuis qu'il est président ? combien d'appel à l'ordre et à l'autorité alors que le dialogue était demandé ? tout ça dans la continuité de ce que nous avions eu avec Hollande/Valls --> et à chaque fois, ils parlent de "rupture" sur un point ou un autre...
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l’embrigadement des enfants : bingo. un discours qui s'est de toute façon généralisé dans la société : travail, mérite, effort, perte, pas facile... Mais il a sauté un pas : les influenceurs avec Attal et récemment - lui-même - avec McFly et Carlito (les 2 totos qui "ne font pas de politique" mais refile des cartes de crédits aux plus jeunes /o)
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le discours antisocial : en plein ! "les petits riens" qui ne "traversent pas la rue" pour trouver un travail. ces gueux qui ne savent pas "paraître" pour trouver un poste... les assistés du système : c'est beau d'avoir fait passé les cotisations sociales pour des "charges" puis d'embrayer sur les assistés qui prendraient l'argent des autres, etc... (c'est quasiment du close-up #davidBlaine à ce stade...)
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les troubles à l’ordre public : bingo. je vais même pas citer les répressions policières. mais on peut citer les déplacements officiels : lorsqu'un ministre va visiter la campagne, 12 cars de CRS, une circulation alterée et bloquée, des motards réquisitionnés voire plus (GIGN, etc..). Une. débauche. de moyen. Filer des sous aux hôpitaux et ouvrez leur des postes au lieu d'aller serrer la main à on sait pas qui et faire un discours pété sur la science quantique.. A partir de là, ils ne vont pas agir contre les violences policières car ils en ont besoin.
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l’importance des démêlés judiciaires : on coche plus d'une fois. en fait ça va plus vite de citer les membres de l'exécutif qui n'ont PAS de casseroles au cul. Et c'est pas des petits casseroles "olalal ouin on peut plus rien faire j'ai mal à mon état de droit" (tousse) non c'est du bon gros conflit d'intérêt des familles mafieuses.
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l’éventuel détournement des circuits économiques traditionnels : ARGENT PUBLIC (pas magique, sauf quand on le fait disparaître). Combien de postes sont fermés, pas entretenus, de salaires gelés, de fonctionnaires brimés, qui s'en foutent (au mieux) pour se prémunir de la dégradation généralisée ? Et ceux qui sont mis au placard ? Les circuits économiques qui sont censés alimenter ces acquis sociaux (pardon, ces conquis) sont détourner par la classe politique qui s'engouffre dans tous les discours et les lois qui valident un appauvrissement humain et économique des institutions publiques.
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les tentatives d’infiltration des pouvoirs publics : cascade réalisée depuis des dizaines d'années par le monde politique qui suit de près le monde médiatique.
On a validé tous les points et j'ai pas forcé.
C'eut été difficile pour le gouvernement de faire pire en matière d'anti-terrorisme.
De plus en plus, on voit la présomption de culpabilité pointer son nez. Avec des rapprochements (dans les discours officiels) dissidence/terrorisme très graves : on ne peut pas tout confondre, dissidence au sens large (opposition, critiques, manifestations, etc...) avec le terrorisme (actes physiques de violences, etc...). C'est déjà une manière en soit de créer le clivage. Les gens qui profèrent "officiellement" ces discours le savent bien. Ils savent aussi qu'une partie de la population sera imperméable à ces rapprochements douteux mais ils comptent sur l'ignorance collective, évidemment. Sur ce, j'y retourne, béééhéééé !
Usul sur Fréderic Lordon !