ah tiens j'ai cru voir un sac à merde 🐤
hey, vous trompez pas : c'est dans la poubelle verte.
ambiance :
« Menteuses, hystériques, allez pleurer ! », a par exemple crié Me Jérémie Assous aux deux plaignantes.
Me Carine Durrieu Diebolt est bien sûr revenue en détail sur les faits reprochés à Gérard Depardieu. Mais elle a aussi décrypté les mécanismes à l'œuvre : « Le premier, c’est la silenciation, durant des décennies, des victimes. Et a travers elle, une minimisation des faits. Silenciation dans le cas de Pélicot, silenciation dans le cas Le Scouarnec, silenciation dans l’affaire Bétharram, et silenciation dans l’affaire Depardieu ».
Pour l’avocate, « ce qui a permis à M. Depardieu d’accomplir ces actes, c’est la prescription. S’il n’y avait pas la prescription, aujourd’hui on n’aurait pas deux plaignantes, mais 20, 25, ou 30 sur le banc des parties civiles », a-t-elle estimé avant de détailler ce qui empêche de parler : « le risque de devenir "l’emmerdeuse de service" : on ne vous recrute plus, parce que vous avez dénoncé des faits sur le tournage ».
Carine Durrieu Diebolt a aussi tenté de décrire les mécanisme à l'œuvre chez le mis en cause : « Les agressions sexuelles sont des actes de domination. Cela crée de la puissance. » Selon l’avocate, Gérard Depardieu « est fort avec les faibles, et faible avec les forts. Il ne se conduit pas du tout de la meme manière avec toutes les personnes ».
🧐 "un grand acteur" elle a dit Fanny Ardant 😑
"brûlez vos idoles" pourquoi ça me revient en majuscules dans la tête ?
Alors si on remet bout à bout ses déclarations et qu'on fait les comptes, il va en prison et il ne sera sûrement pas le seul (outre les condamnations directes) : on a un système entier établi depuis des dizaines d'années, les locaux savent, les responsables savent, la presse régionale en parle et nous savons, la presse nationale maintenant et ils tiennent bon.
Il faudrait pas se contenter d'un Bayrou qui tombe tout seul, c'est un système - dont on est pas complètement déconnecté - qu'il faut condamner et abolir.
Depuis que les violences systémiques au sein de l’établissement de la région de Pau font la une de la presse, poussant la congrégation des pères de Bétharram à annoncer mardi 4 mars le lancement d’une commission d’enquête indépendante, des collectifs s’organisent dans la région pour dénoncer les maltraitances perpétrées dans d’autres internats catholiques.
[...]
- Le collège Saint-Pierre du Relecq-Kerhuon (Finistère)
Comme l’a rapporté Ouest-France lundi 3 mars [...]
Un autre membre du collectif décrit dans Le Télégramme
- L’institution Notre-Dame-de-Garaison à Monléon-Magnoac (Hautes-Pyrénées)
En juin 2009, la cour d’assises des Hautes-Pyrénées condamne Bernard Gouesbet, 52 ans, à quatorze ans de prison pour des atteintes sexuelles et des viols perpétrés sur plusieurs mineur·es.
Dans la foulée de l’affaire Bétharram, un collectif d’anciens élèves vient de s’organiser pour dénoncer des violences physiques et sexuelles (une plainte pour viol doit être déposée mercredi 5 mars, selon RTL). À la date du 3 mars, le groupe comptait quarante-cinq membres.
Le mouvement a été lancé par Philippe, un ancien élève qui dit avoir subi des violences physiques dans les années 1980, comme l’a rapporté La Semaine des Pyrénées. Depuis, de nombreux médias nationaux – Radio France, Le Figaro ou BFMTV – se sont emparés de l’affaire dans cet établissement où fut scolarisé l’ancien premier ministre Jean Castex.
- Le collège Saint-François-Xavier à Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques)
[...] le collège Saint-François-Xavier est aussi dans la tourmente depuis le dépôt, révélé par Ici Pays basque (ex-France Bleu), d’une plainte pour viol.
Un collectif d’anciens pensionnaires s’est également organisé pour dénoncer les violences commises par des surveillants. « C’était sadique, pervers, des raclées pour rien », dénonce l’un d’entre eux, dans Sud-Ouest.
A noter dans ce cas :
Sur le site internet du collège, l’actuelle directrice Pantxika Lopepe s’est fendue d’une lettre ouverte condamnant « sans réserve toute forme de violence, qu’elle soit physique, psychologique ou sexuelle, et en particulier lorsqu’elle est perpétrée dans un lieu qui aurait dû être un espace de confiance et de construction ». « Aujourd’hui, nous ne savons pas encore si ces violences étaient systémiques ou limitées à des actes isolés, mais nous prendrons le temps d’écouter, de comprendre et d’agir », poursuit-elle aussi, invitant les témoins à contacter l’établissement.
Si on devrait pas en attendre moins pour une déclaration officielle, on doit réclamer les garanties nécessaires qui rendront ce discours réaliste.
- Notre-Dame-du-Sacré-Cœur, dit « Cendrillon », à Dax (Landes)
Plusieurs anciens élèves du collège Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Dax, plus connu sous le nom de « Cendrillon », ont témoigné le 25 février auprès d’Ici Gascogne [...]
Beaucoup d'histoires dramatiques qui remontent à la surface. Combien d'entre nous découvrent leur existence ? Combien d'entre nous font semblant de le découvrir ?
Il serait peut-être temps de faire un état des lieux et de procéder à quelques condamnations (les huiles qui ont évolué dans ce milieu et qui savaient, il y en a beaucoup trop...)
Il y a de quoi s'indigner et se révolter quand on découvre que cela existe, lisez les témoignages des victimes et vous saurez. En tant que citoyen, on ne peut pas se substituer à la justice mais on doit mettre la pression pour qu'elle fonctionne apparemment.
Et on ne parle même pas de l'ASE encore...
On avait pas besoin d'excuse (surtout à ce prix) pour se rassembler dans les rues mais ça en fait une de plus.
On entend que les JV ça rend violent. Les études que je connais ou les spécialistes que je lis démontrent plutôt le contraire (quand ils trouvent des corrélations).
Ressources via Yann Leroux
Je fais le lien avec les écrans pour les enfants en bas âge : ce n'est pas le support numérique le problème mais plutôt le contexte d'interaction dans lequel l'enfant utilise son écran. Donc un contexte maîtrisé et éclairé sur l'usage de l'écran peut être bénéfique pour l'enfant. ça ne les fera pas parler les 0 et 1 couramment ceci dit (la compréhension et l'application des sciences numériques n'ayant à peu près rien à voir avec l'aisance à l'usage d'un support numérique).
édifiant...
toujours pas suffisant pour me convaincre avec l'utilité des armes à feu. bien tenté.
a-t-il vu les statistiques des homicides (tousse humanicides) aux USA, à Philadelphie ?
Par contre les arrestations sont en chute libre...
https://data.philadao.com/Arrest_Report.html
Est-ce qu'on pourrait pas faire une corrélation avec son sentiment d'insécurité ?
Les deux sont réels mais ils ne s'opposent pas dans le contexte (la mascarade est assez flagrante au niveau des USA et...), ils s'alignent pour certain besoins... impérieux ou impériaux.
MINNEAPOLIS DÉMANTELE LA POLICE, PUIS EST OBLIGÉ DE LA REMANTELER POUR 6,5 MILLIONS DE $ 👮 - YouTube
Putains de SJW -.-
"gnagnagna toute la police est maychante, supprimez la police"
"ouinouinouin la police fay rien contre le crime"
y'a eu des morts bordel (plus que d'ordinaire !), ils s'en doutaient pas avant d'être aussi radical ? ils font exprès d'être cons et ignorants ou c'est du sabotage pur et simple de la ville ?
je dois relire ces articles en détail car les responsables qui ont actés le démantèlement sont criminels et/ou des lâches. Je veux bien croire que leur position n'est pas simple mais c'est ça leur responsabilité (car eux se sont pris des gardes du corps quand ça dégénérait, pas les prolos...).
Digression sur le terme SJW : ce que je sous-entendais ici, c'est le fait d'une minorité que je considère comme des intégristes qui parasitent un mouvement (BLM - qui existait apparemment avant la mort de George Floyd).
J'associe cette minorité (peut-être par erreur) à celle qui a parasité l'université d'Evergreen dont j'ai partagé une vidéo et dont certains passages me fument quand je vois un racisme inversé (*), une ségrégation qui revient sans se cacher, une défiance à l'éducation ou au moins aux notions scientifiques et surtout aux humains avec qui ils vivent sur le campus (apparenté "oppresseurs" par ces militants que je dénonce).
(*) racisme inversé : expression peut-être maladroite mais comme j'ai tendance à croire que le racisme est un état social qui défavorise et essentialise certaines minorités ; l'inversion serait qu'une partie de ces minorités retourne cette tendance contre les "oppresseurs" avec un effet gravissime : nier cet état social pour le ramener à une tendance individuelle intrinsèque à la couleur de peau.
Je suis dégouté par Robin DiAngelo qui est payée une fortune pour péter les notions de sociologies telles que je les connais sur ce sujet ( dont je viens d'énoncer la composante racialiste : le fonctionnement d'une société et d'un rapport de force entre plusieurs groupes sur une base ethnique).
Ce qui me fait dire que tout ceci (la minorité agissante dans cette "inversion") est une supercherie :
- Robin DiAngelo (bien que ce soit pas la seule) est blanche : du coup le discours des militants "anti-racistes" ne tient pas puisqu'il rejette de facto toute allégation des "blancs oppresseurs". Déjà, hem..
- Ces militants que j'ai qualifié de SJW au sens ou je l'entends : ils ne souffrent pas du racisme (ils citent l'esclavagisme mais ont grandi avec leur airpods et des nike aux pieds et - en majorité - n'ont pas de problème financier pour se retrouver dans une école à plusieurs dizaines de milliers de $ l'année ; ceux qui se saignent pour être à cette fac ne perdent pas leur temps et suivent les cours (je peux me tromper car je n'ai pas poussé le "profiling" très loin), ne souffrent pas d'un manque de reconnaissance et ne savent pas de quoi il parlent : ils veulent juste exclure les "blancs" ou tout ce qu'ils jugent apparenté à l'oppression (un doigt levé vers eux, un mot plus haut que l'autre, une référence scientifique ou littéraire, etc...).
Je suis peut-être dans le biais de confirmation avec un cas trop à la marge pour Evergreen.
Pour en revenir un peu à Minnea-yaplusde-polis : je suis sur le cul que l'administration d'une ville entière se soumette à la vindicte populaire sur un sujet aussi tendancieux. Enfin ils espéraient quoi en supprimant la police ?
Au moins ils ont peut-être réalisé (pour la majorité qui se fait entraîner dans un sale coup) que la police - même imparfaite - réduit de beaucoup la criminalité et améliore globalement les interactions dans une ville.
On peut s'offusquer légitimement des abus de violences de la police, c'est normal, aussi minimes soient-ils, c'est normal. Mais il y a une limite à la démagogie. S'ils étaient capables de s'en passer (sans foutre une milice toute pétée à la place hin), ce serait un super exemple d'anarchisme viable mais je suspecte que tout ceci va renforcer la volonté d'autoritarisme au final et légitimiter toujours plus de contrôle et de surveillance et d'abus. c'est un traquenard de tomber dans cette démagogie. Et si vous me suivez un peu sur les réseaux, je suis plus sensible aux violences générées par la police que l'inverse (c'est déjà un biais bien que j'ignore pas trop trop la difficulté de la plupart d'entre eux, les suicides, toussa...). Et je dénonce occasionnellement (je suis pas tout non plus) ces connards de syndicats de polices qui jettent de l'huile sur le feu sur les réseaux (alors qu'ils n'ont pas le droit (devoir de réserve), notamment les commissaires et préfets). Ou si ils ont le droit alors ce n'est juste pas la prérogative d'un syndicat qui devraient oeuvrer pour les conditions des salariés plutôt que d'oeuvrer sur des démagogies politicardes (ce qui arrange bien les discours officiels et projets de loi qui s'ensuivent).
Les groupes avec des flics racistes, violents, suprémacistes, etc sont une réalité et je crois qu'elle est encouragée par un état de délabrement de l'institution (organisée par nos politiques, moins pour la police car justement ça permet d'entretenir une division à ce niveau entre les prolos, flics ou non) et - justement - une hierarchie qui profite de son pouvoir plutôt que de donner des garanties.
Et j'en reviens au SJW et ce que j'y dénonce : une personne ou groupement qui se donne une légitimité sur un sujet qu'elle ne maîtrise pas (on reste dans l'invective et la dénonciation sans réels éléments à charge) et qui se donne le droit de jugement pour tout un groupe dont elle ferait à peine partie (il n'y a pas UNE communauté noire aux USA, il ya des pauvres, des bourgeois, des riches et des wealthy (plus rare certes) et ils ne défendent pas tous le même steack, comme les blancs ou les hispaniques en fait). Là je parle de couleur de peau car c'est le crédo de BLM mais les SJW peuvent s'emparer de tout.
Prenant exemple sur le cas français, Paul Rocher fait l’inventaire des politiques successives ayant couvert, sinon encouragé, le caractère agressif du maintien de l’ordre dans l’Hexagone. Il situe l’un des points de bascule historiques au passage de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur. C’est au milieu des années 2000, quand les quartiers populaires s’embrasèrent, que le ministre équipa les forces de police des tristement célèbres Flash-ball
... j'ai pas les mots. Il manquerait plus que les policiers crient "arrêtez d'être violent" en matraquant Michel. Il a eu la "meilleure" réaction en pensant à ne pas se débattre violemment. Moi ils m'auraient déjà descendu après s'être pris un coup... C'est malheureusement ce qui se produira de plus en plus souvent.
C'est pas comme si il y avait déjà eu des "bavures" et des morts.
Et sans images, on n'en saurait rien bien sûr...
Ce gouvernement jette de l'huile sur le feu en laissant tout ceci se faire (ça fait des années que c'est dramatique cette impunité sélective).
Un autre point de vue en extérieur (plaquage au sol, tabassage et d'autres jeunes présents se font alpaguer) : https://twitter.com/Loopsidernews/status/1332300846038716416
"D'après les données du gouvernement, cinq femmes sont battues toutes les deux minutes et une femme meurt toutes les 90 minutes sous les coups de son conjoint."
Putain je leur mettrai des claques en boucle à ces connards... MAIS ce n'est pas la solution, ça ME ferait du bien et c'est tout. Le plus dur étant de faire sortir les gens de cette mécanique de routine/amour/haine/silence qui cache les humains battus, principalement des femmes mais aussi des enfants, des hommes et d'autres animaux domestiques. Il faut multiplier les occasions de casser cette mécanique, au risque de faire de l'ingérence. Mais ingérence ou assistance à personne en danger ? La limite est floue et sinueuse.
Noooooooooooooope, Not, Nein !!
Voila le parfait exemple ou on mélange tout en CONFONDANT tout. Aucune réflexion de fond.
C'est juste naze. Je le partage pour cracher sur ce genre d'articles complètement à la masse sur le sujet.
Les jeux vidéos comme tout autre forme d'expression est un SUPPORT, voué à être ce qu'on en fait. D'une. Donc ça sert à rien de cracher sur le support si c'est l'utilisation qui nous plaît pas. Voilà pour l'honnêteté intellectuelle de cette mauvaise journaliste.
Ensuite on pourrait parler des heures du sujet de la violence à notre époque, comme composante principale de notre époque : un produit de l'humanité mais pas des jeux, des films ou autres morceaux de mauvais rap (ou pas). Le sujet est intéressant, important. Bref...
" Et des films comme « Django Unchained » de Tarantino, où une violence barbare est donnée à voir sous prétexte de la dénoncer, sont pareillement encensés par l’intelligentsia. "
Nooope, le film ne dénonce pas la violence mais l'esclavagisme. La violence est ici utilisée comme une forme de provocation à l'égard d'un sujet déjà bien affadi par les années, les films, les débats. Tout ceci se discute (on aime, on aime pas) mais pitié, ne confondez pas tout dans la débacle. J'ajoute que la violence est (malheureusement ?) une forme de divertissement et c'est sur ça que doit porter le débat !
"Feuilletons et romans policiers violents
Et cela fait des années aussi que les feuilletons policiers, inventés par les Etats-Unis, et que la France copie aujourd’hui à son tour, où l’on ne parle que de crimes, de sang, et de violence, occupent la majorité de nos soirées télévisées : Les Experts Miami, Esprits criminels, NCIS Enquêtes spéciales, New York Police judiciaire, Mentalist…"
Oui mais nooooon. L'objectif de ce matraquage de masse avec les séries policières n'est pas tant promouvoir la violence qu'un besoin de faire croire à l'audience comment fonctionne les enquêtes de polices, les instances juridiques, etc... c'est une façon de nous plonger (à partir du divertissement a priori promu dans une série) dans les affaires de justice, de criminalité et finalement du "fait divers". La violence n'est pas le credo de ces mauvaises séries (oui pour la plupart, c'est mon avis) mais plutôt l'idée que vous aurez des références sur le sujet grâce à ça. Qui n'a jamais fait le lien entre une série et un fait divers ? Eh bien c'est ça le credo : vous donnez une capacité à juger sans en avoir les compétences techniques.
S'il y a un bien un fond de vérité dans certaines tournures "le jeu n'est pas innocent" ou encore "Lorsqu’une civilisation valorise à ce point la violence qu’elle en fait le cœur de jeux, de films, de feuilletons et de livres, c’est-à-dire d’activités censées être de loisir, de détente et de plaisir, on peut en effet s’interroger…", la confusion est totale dans la réflexion. A l'ouest vous dis-je.
Mauvais article, tir à peu près dans la bonne direction mais rate la cible de quelques années lumières. Une autre fois peut-être ?