Bon, chiant à lire mais instructif quand à l'extraction et interprétation des données sur les crimes (communément nommée "délinquance", quoiqu'il y aurait à dire avec les sous-entendus qui collent à ce mot : d'origine étrangère ou étranger).
Notez l'utilisation abusive de "la notion de rupture de continuité statistique".
Ils ne s'en cachent pas vraiment, l'ONDRP admet que sur les périodes de "changement de pratiques ou de saisies" de ces statistiques, les données présentent une rupture de continuité et donc un caractère invalide (en terme d'interprétation d'une tendance globale).
Ceci va exactement dans le sens de mon discours général : le but du pouvoir dans sa majorité est de nous faire perdre tout repère. Ceci pour faciliter l'intégration de faux principes, généralement violés et détournés de leur objectif initial (solidarité, intégrité, légitimité, etc...).
Pour résumer mon idée : changer les programmes régulièrement, les agencements, les techniques et on n'y comprend plus rien. Ce ne sont pas de simples "mises à jour" du système, c'est plus subtil : dans le domaine juridique, chaque nouveau projet de loi est susceptible de rendre caduque la loi actuelle, ou n'y correspond simplement pas. Il faut donc veiller à ne pas introduire trop de données de ce type au risque de dé-structurer l'ensemble de l'institution et l'éloigner de son objectif. Pareil pour l'éducation nationale, les hôpitaux et tout le domaine de la santé, la recherche, les entreprises (surtout les plus petites). bref, bref...