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Le Blog de Cyrille BORNE

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L’origine des noms de famille

Saturday 11 March 2023 à 15:42

Depuis quand porte-t-on des noms de famille ?

L’origine des noms de famille remonte au milieu du Moyen Âge. À cette époque, hormis la noblesse, personne ne portait un nom de famille. Tout le monde se contentait de son nom de baptême (qui était le prénom). Mais pour éviter de confondre les dix-huit Pierre que l’on avait au village, on les distinguait avec des surnoms. C’est comme ça que le surnom, généralement celui du père de famille, commença à s’imposer comme nom à partir du XIIe siècle. Il devint même héréditaire.

D’où viennent-ils ?

L’origine de ces noms de famille (donc des surnoms) est diverse, cela peut être d’anciens prénoms (Roland, Nicolas,…) , des professions (Meunier, Maréchal, Boulanger…), cela pouvait être aussi des surnoms en rapport avec le physique ou le caractère (Lesage, Lebon, Roux, Legros, Petit…), ou en rapport avec des lieux ou pays d’origines (Lenormand, Lallemand, Dupont, Dupuis, Dubosc, Le Breton…). Il y a aussi de nombreux noms de famille en rapport avec des animaux (Cheval, Renard, Pivert…) et même avec des plantes (Pommier, Poirier ou Poiret…).

Bien entendu, les noms en langue régionale sont très nombreux. Moi, je m’appelle Laussel qui vient de l’occitan l’aucèl (l’oiseau). D’ailleurs, dites-moi en commentaire si vous connaissez l’origine de votre nom de famille !

Ces noms vont évoluer avec le temps, car à l’époque l’orthographe était très libre. Ainsi, de génération en génération, on pouvait passer de « Laurent » à « Lorant ».

En ce qui concerne les orphelins, on leur attribuait des noms de Saints. Durant la révolution, on a même donné aux orphelins le nom de « Républicain ». Pas facile à porter !

En 1474, une ordonnance royale de Louis XI interdit de changer de nom sans autorisation et en 1539 François Ier rend obligatoire la tenue de registres de baptême, de mariage et de décès (Edit de Villers-Cotterêts).

Il existe en France un million trois cent mille noms de famille différents. C’est le pays où il y en a le plus au monde ! Une des raisons se trouve dans le fait qu’à la révolution, il existait encore en France plus de 600 patois différents, donc il pouvait y avoir 600 façons de dire, ou d’orthographier le même nom. Par exemple, « Petit » en occitan va donner « Pichon » ou « Pichot », « Bihan » en Breton, « Gutxi » en basque et j’en passe !

Par contre, 300 000 noms de famille ne sont portés que par une seule personne… Donc beaucoup d’entre eux vont disparaitre.

Sources :

https://www.guide-genealogie.com/guide/noms_famille.html

https://www.geo.fr/histoire/le-nom-de-famille-une-tradition-presque-millenaire-208032

https://www.caminteresse.fr/societe/dou-viennent-nos-noms-de-famille-133020/

https://www.geneacaux.fr/spip/spip.php?article488

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Larcenet

Monday 6 March 2023 à 08:00

La bande dessinée reste pour ma part l’un des derniers arts majeurs quand tout s’effondre. La bande dessinée est capable de produire des œuvres originales et de véritables génies. Manu Larcenet fait partie de ces individus. Larcenet, c’est l’homme qui aura écrit pour fluide glacial, capable de faire de l’humour totalement absurde. Mais c’est aussi celui qui remporte le prix du meilleur album au festival d’Angoulême avec le combat ordinaire. Même si c’est cliché de le dire, lire le combat ordinaire à trente ans pour un homme, c’est une claque. La claque de lire l’intégralité de ses doutes existentiels écrits par quelqu’un d’autre. Je vous propose les grandes œuvres plus que l’humour absurde que je réserve pour un billet dédié.

Avant tout, il faut savoir que Larcenet est bipolaire. Plus de 25 ans de psychanalyse, l’homme se sait malade, il se soigne de ses névroses. S’il n’utilise pas la bande dessinée comme thérapie, chacune de ses œuvres décrit souvent ses angoisses. On ne s’étonnera pas de voir de grandes similitudes entre certaines œuvres, souvent autobiographiques.

Blast, le thriller par Larcenet

L’histoire commence dans un commissariat. Un homme obèse se tient face à deux inspecteurs. Le dossier est lourd, ils savent qu’il est fait, qu’il ne pourra plus partir. Ils veulent pourtant comprendre comment il en est arrivé là. Polza Mancini, 38 ans, auteur, bascule du jour au lendemain dans la clochardise suite à la mort de son père. On suit l’itinéraire de l’homme sur quatre tomes et 800 pages, son errance avec cette interrogation : qu’a-t-il bien pu faire à Carole ?

La force de la bande dessinée, c’est de nous tenir en haleine sur 800 pages alors qu’il ne se passe pas grand-chose. Nous suivons Polza dans ses aventures, dans ses rencontres. Des ZAD, des SDF, des dealers, des asiles psychiatriques, un monde bien noir. Larcenet a écrit ces albums en 2009, il est à cette époque un auteur connu et reconnu. Dargaud la maison d’édition, lui a laissé quartier libre. Du noir et blanc, coupées par des pages de couleurs, des dessins d’enfants, ceux des enfants de Larcenet.

Le blast est la sensation que recherche Polza. Une espèce d’extase totale dans laquelle il bascule, une forme de transe où il voit les statues de l’île de Pâques qui illustrent la couverture. C’est dans ces scènes de blast que Larcenet utilise les dessins d’enfants qui cassent totalement avec le style sombre de la bande dessinée.

Blast est une réussite à de nombreux niveaux. La liberté dont a pu jouir l’auteur lui permet de faire une bande dessinée descriptive. La forêt, des animaux, des pages sans dialogue, Larcenet prend son temps pour poser son univers. Larcenet lorsqu’il donne des interviews, explique qu’il refuse d’être mis dans des cases. Il a fait de l’humour, de l’introspectif, il signe ici son premier thriller haut la main.

Le combat ordinaire

Marco est un photographe en panne d’inspiration. Névrosé, il fréquente un psy chaque semaine, joue aux jeux vidéos et fume des joints avec son frère. Avec l’ouverture de la bande dessinée dans le bureau d’un psy, Larcenet donne le ton. Il va nous passer toutes ses névroses, comme la peur de conduire sur l’autoroute, le RER, la peur de la mort, la peur de la paternité. On retrouve de nombreux points communs avec Blast. Dans la bande dessinée, le père de Marco est atteint par la maladie d’Alzheimer, il se sait condamné.

Alors que dans Blast, on a un fil conducteur, avec l’enquête de police qui permet d’installer un suspense, le combat ordinaire nous transporte de façon différente. La force de l’album, c’est de prendre cinquante chemins différents, un peu comme dans la vie. Marco découvre que son père a fait l’Algérie française. Marco en panne d’inspiration, photographie les ouvriers du port, nous montrant le chômage, la précarité des classes. Enfin, Marco tombe amoureux et nous communique sa peur de l’engagement, des responsabilités.

C’est tout ça le combat ordinaire, c’est la vie des hommes qui nous est racontée. Oh, pas celle du super héros, de vous, de moi, de celui qui hésite. Broder autour d’une histoire pareille, ils sont peu à être capables de le faire.

Le retour à la terre

Dans le combat ordinaire, Marco s’installe à la campagne. C’est là qu’il rencontre sa compagne. On sent que c’est un sujet qui le touche au point d’en avoir fait une bande dessinée avec Ferri. Ferri qu’on a déjà croisé ici comme auteur de la reprise d’Astérix et Obélix. On retrouve donc un auteur de bande dessinée, Manu Larssinet, très parisien qui s’installe à la campagne. La bande dessinée joue sur le décalage et sur les clichés entre cet homme qui n’a connu que la ville et qui découvre l’arrière-pays.

On retrouve bien sûr les phobies de Larcenet dans son personnage même si la bande dessinée, coupée en strips, se veut humoristique. Il participe à un concours de tronçonneuse, il angoisse de se briser la nuque. Il se trouve avec l’ermite du village un psy. L’homme qui lui parle par énigme est en fait l’ancien maire du village. Larcenet et Ferri créent leur galerie de personnages à l’instar de l’ermite. Le chasseur qu’on ne comprend pas, le maire du village, la vieille voisine qui fait peur.

Comme pour le combat ordinaire, la question de la paternité est au centre des premiers albums, et l’arrivée de l’enfant permet de relancer de nouveaux strips.

Le retour à la terre est un succès commercial, c’est aussi une des bd les plus abordables de Larcenet. Certainement en lien avec la scénarisation par Ferri. On évite en effet l’humour absurde façon fluide glaciale ou la bande dessinée réaliste.

Bill Baroud

Avant d’arriver au combat ordinaire, la bande dessinée de la reconnaissance et du sérieux, Larcenet est avant tout un auteur à l’humour absurde. Avec Bill Baroud il nous offre un agent du FBI qui parodie Bob Morane ou James Bond. Pour vous donner le degré d’absurdité dans les histoires, on a par exemple : Bill Baroud remonte le temps pour faire maigrir Elvis. De cette façon, on espère redonner l’espoir aux États-Unis dans le futur. Bill Baroud affronte le dernier des Barbapapa, ou encore aider son ami PIF maudit par un marabout, le rendant allergique aux femmes. Bill Baroud doit sauver le président d’un terroriste qui veut changer les affluents de la Loire. Ou encore, Bill Baroud enquête sur le meurtre de Bart Simpson, froidement abattu d’une balle dans la tête.

Certaines bandes dessinées, de fluide glacial, flirtent souvent avec le douzième degré. Je pense à Goossens ou Edika. Cela va tellement loin qu’il est parfois difficile d’y adhérer. En fin de compte, le délire de Larcenet reste plutôt accessible même s’il reste absurde. Les histoires courtes permettent au lecteur de ne pas s’ennuyer ou de s’enliser dans une histoire trop invraisemblable. Ainsi, la dynamique de la bande dessinée est maintenue.

Le Rapport de Brodeck

Le rapport de Brodeck est l’adaptation en bande dessinée par Larcenet du livre éponyme de Philippe Claudel paru en 2007. L’auteur a reçu pour cet ouvrage le prix Goncourt des lycéens. L’histoire s’ouvre sur un village, isolé, loin de tout. La langue employée fait penser à l’allemand, comme beaucoup de références à la guerre de 39-45, mais sans la citer. En effet, l’envahisseur qui prend possession du village dans les souvenirs de Brodeck ne porte pas de croix gammée, on fait référence à un empire. Pourtant, les similitudes sont très importantes, Brodeck est rescapé des camps. On notera d’ailleurs, avant d’entrer dans le vif de l’histoire, que Larcenet emploie une technique similaire à Maus. Les Nazis dans Maus étaient personnifiés par des chats, les juifs par des souris. Ici, les habitants du village ont des visages, l’ennemi ressemble à un monstre qui serait dévoré par des vers.

En ce qui concerne l’histoire, Brodeck, arrive dans l’auberge du village où sont présents tous les hommes. Il comprend qu’un drame vient de se produire. L’étranger, comme on l’appelait, a été tué par l’ensemble des hommes. Le maire lui demande d’écrire un rapport sur ce qui s’est passé. Il va ainsi retracer l’arrivée de cet étranger au village, mais aussi ses souvenirs dans les camps.

Le rapport de Brodeck évoque nécessairement la guerre de 39-45, la xénophobie et le comportement des hommes. Alors que dans Blast on pouvait trouver au travers de l’ironie, ou de certaines situations, un fond d’humour, le récit ici en est vide. Le rapport de Brodeck est une bande dessinée dure, prenante, bien pensée.

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Configuration Fedora

Sunday 5 March 2023 à 08:00

Si pour l’instant l’expérience Fedora me paraît plutôt convaincante, c’est moins le cas avec le bureau Gnome. En effet, la modernité de Gnome laisse finalement quelques programmes sur le carreau. On pense bien sûr au problème rencontré avec Wayland mais pas seulement. L’absence de systray, pose des problèmes à de nombreux programmes. La systray c’est la zone que vous avez en bas à droite dans les systèmes d’exploitation « classiques » avec le son, le réseau Wifi, etc. Il apparait que certains logiciels l’utilisent. On peut tricher avec une extension pour Gnome, mais c’est médiocre. Je fais donc un passage à Cinnamon pour Fedora mais cela nécessite un peu de configuration.

Cinnamon c’est quoi ?

Lorsque Gnome est arrivé dans sa nouvelle version, la 3, il abandonnait le bureau classique que l’on connaît depuis Windows XP. La présentation bien plus moderne n’a pas rendu tout le monde heureux. Dans Linux, le mécontentement se traduit par l’apparition de plusieurs projets. Historiquement dans les bureaux classiques : Xfce. C’est un bureau qui évolue très peu, mais qui est léger et robuste. Mate qui utilisait l’environnement Gnome 2 et Cinnamon dans la même veine. Cinnamon est le bureau par défaut de la distribution Linux Mint. Comme on peut le voir ci-dessous, c’est un bureau très classique en apparence. Le travail d’intégration des notifications est très bien fait, on peut définir des effets dans les coins des fenêtres. Il s’agit bien d’un bureau moderne.

Configuration de Fedora pour mon usage

Tout ce qui suit répond à mon besoin. On a donc des ajouts de logiciels tiers, voir privateurs, et même du Microsoft. En effet, ma fédération agricole utilise Office365, c’est donc un outil que je ne peux éviter dans le cadre professionnel.

Installation des produits Microsoft

sudo dnf install onedrive
onedrive

Dans la console, vous récupérez une longue url à coller dans votre navigateur. Quand l’url est collée, vous vous identifiez, vous collez le lien apparu dans la console.

onedrive --synchronize

Cette opération va synchroniser votre répertoire OneDrive à la racine de votre home avec le répertoire distant. Pour démarrer onedrive au démarrage.

systemctl --user enable onedrive
systemctl --user start onedrive

Afin de pouvoir bénéficier du calendrier professionnel, office365 dans l’application Agenda, il est nécessaire d’ajouter le paquet evolution-ews. Ce paquet malheureusement vous installe le client evolution qui fait doublon avec Thunderbird. Gnome propose les comptes en ligne, qui vous ajoutent automatiquement le mail, le calendrier, les tâches, comme on peut le voir ci-dessous.

Il se trouve que sur Fedora dans sa saveur Cinnamon, cela ne fonctionne pas. Il est nécessaire de passer par la configuration d’Evolution. J’ai lu beaucoup de choses sur le net, mais en fait, elles sont majoritairement fausses. L’astuce réside ici :

L’erreur que vous verrez sur de nombreux sites, c’est de récupérer l’url. Il suffit de faire suivant et vous aurez une fenêtre de demande de connexion dans le navigateur. La validation se fait alors en ligne quand l’application n’y arrive pas.

Installation de dépôts tiers

Comme je l’ai expliqué, certaines applications multimédias ne sont pas présentes par défaut dans les paquets, il faut installer des dépôts tiers.

Installation de RPM Fusion pour accéder à certaines applications multimédia

sudo dnf install \
  https://download1.rpmfusion.org/free/fedora/rpmfusion-free-release-$(rpm -E %fedora).noarch.rpm

sudo dnf install \
  https://download1.rpmfusion.org/nonfree/fedora/rpmfusion-nonfree-release-$(rpm -E %fedora).noarch.rpm

Installation de flathub. Contrairement à la version Gnome, dans les spins comme Cinnamon, Xfce, il n’y a pas de logiciel pour installer les paquets flatpak.

flatpak remote-add --if-not-exists flathub https://flathub.org/repo/flathub.flatpakrepo

Ensuite, il suffit de se rendre sur le site flathub pour récupérer les programmes souhaités. Dans Fedora Cinnamon, les icônes des applications n’apparaissent pas dans le menu. Il existe des tutoriels pour créer ses propres icônes. Je préfère mieux installer gnome-software qui n’a que très peu de dépendances.

sudo dnf install gnome-software

Il faudra toutefois que je revois ma configuration de Fedora pour affiner car c’est tout de même médiocre comme « raccourci ».

Edit : après le reboot, une icône Citra est apparue dans le menu. Est-ce lié à l’installation de gnome-software ou non ? Mystère.

Configuration de MiniDlna pour Fedora

La configuration est différente de celle d’Ubuntu, on retrouvera le problème d’avoir un système qui n’est pas out of the box comme Ubuntu. Fedora va par exemple bloquer les ports par défaut dans le firewall. La source pour le gros de la configuration de MiniDlna pour Fedora vient de ce blog.

firewall-cmd --permanent --add-port=1900/udp
firewall-cmd --permanent --add-port=8200/tcp
firewall-cmd --reload
firewall-cmd --list-all

La dernière commande permet de vérifier que les ports sont bien ouverts.

Déclaration des répertoires de partage dans le fichier /etc/minidlna.conf

user=cyrille
media_dir=A,/home/cyrille/Musique
media_dir=V,/home/cyrille/Vidéos
media_dir=PV,/home/cyrille/Images

Modification des droits, c’est la partie qui diffère avec Ubuntu

sudo touch /var/run/minidlna/minidlna.pid
sudo chown cyrille:cyrille /var/run/minidlna/minidlna.pid
sudo chown cyrille:cyrille /var/cache/minidlna/
sudo nano /usr/lib/systemd/system/minidlna.service

Démarrage du service

sudo systemctl enable minidlna
sudo systemctl start minidlna

Pour reconstruire la base, il suffit de faire :

sudo systemctl restart minidlna

Pour vérifier si le service fonctionne, c’est avec cette commande :

sudo systemctl status minidlna

Installer les pilotes NVIDIA propriétaires

Comme on peut le voir plus haut, j’ai installé Citra, l’émulateur de console 3DS. Par défaut, pour les cartes Nvidia, Fedora utilise le pilote Nouveau, un pilote libre. Il se trouve que les performances s’en ressentent par rapport au pilote propriétaire. L’installation des pilotes pour ma carte GT 1030 se résume à la commande suivante.

sudo dnf install akmod-nvidia

Conclusion

Plutôt satisfait par ce changement, j’avais beaucoup de mal à me faire à l’environnement Gnome. J’ai envie de dire que je pense ne pas être le seul. Le bureau présente de nombreuses qualités esthétiques, mais présente des problèmes techniques. Par exemple, au bout d’un certain temps, l’explorateur de fichiers par planter. L’absence de systray comme signalé plus haut pose des problèmes pour certains logiciels de capture vidéos ou d’images. Enfin, Wayland qui fonctionne avec Gnome, même si j’ai fini par utiliser X11 marque un coup d’arrêt pour certains logiciels qui n’ont pas encore assuré la migration.

Cinnamon est un environnement de bureau classique qui présente pourtant de nombreux atouts. Des effets comme sur les bureaux modernes, des plugins, des thèmes. Bureau principal de la distribution Linux Mint dérivée d’Ubuntu avec une très forte communauté, il est de plus très suivi.

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Erreur dans la facture d’électricité de France 2

Saturday 4 March 2023 à 08:45

Benjamin vient de m’envoyer cette illustration ce matin, c’est une erreur mathématique que nous allons corriger.

Mais avant toute chose, la correction des erreurs, c’est le propre d’Arnaud Durand, erreur qu’il a peut être déjà corrigée. Elle l’a été en tout cas par Math93 en 2015. Benjamin a en effet déterré un sujet du 13h de France 2 du mardi 19 février 2013. Professeur d’histoire et archéologue, deux professions qui se rapprochent. En 2015 Math93 n’avait pas la Numworks et je pense qu’il n’enseigne pas en BAC PRO.

L’occasion faisant le larron, c’est parti !

Une suite géométrique bien sûr

L’élève qui subit le prof de mathématiques en BAC PRO se rappellera que lorsqu’on évoque un pourcentage dans un exercice, il s’agit d’une suite géométrique dans la très grande majorité des cas. Ce qui perturbera davantage l’élève, c’est de ne pas avoir de premier terme u0. Une petite recherche sur Google nous donne : le prix moyen de l’électricité pour une personne en France est de 430,31€ par an. Nous ferons le choix arbitraire de poser u0=430.31 €. On aurait pu poser 12 000 € ça ne changerait rien puisqu’on s’intéresse au pourcentage d’augmentation.

En ce qui concerne la raison, on se rappellera qu’on la trouve en faisant :

\[q=1+{6 \over 100}=1.06 \]<script type='text/javascript' src='https://restez-curieux.ovh/wp-includes/js/dist/vendor/regenerator-runtime.min.js?ver=0.13.9' id='regenerator-runtime-js'> <script type='text/javascript' src='https://restez-curieux.ovh/wp-includes/js/dist/vendor/wp-polyfill.min.js?ver=3.15.0' id='wp-polyfill-js'> <script type='text/javascript' src='https://restez-curieux.ovh/wp-includes/js/dist/hooks.min.js?ver=4169d3cf8e8d95a3d6d5' id='wp-hooks-js'> <script type='text/javascript' src='https://restez-curieux.ovh/wp-includes/js/dist/i18n.min.js?ver=9e794f35a71bb98672ae' id='wp-i18n-js'> <script type='text/javascript' id='wp-i18n-js-after'> wp.i18n.setLocaleData( { 'text direction\u0004ltr': [ 'ltr' ] } ); <script async type='text/javascript' src='https://cdnjs.cloudflare.com/ajax/libs/mathjax/2.7.7/MathJax.js?config=TeX-MML-AM_CHTML' id='mathjax-js'>

On cherche l’augmentation au bout de la cinquième année, il s’agit donc de trouver u5. Attention, les élèves seraient tentés de penser qu’avec le décalage de u0 c’est u4, ce n’est pas le cas. On voit dans la capture d’écran qu’il s’agit de cinq augmentations successives. De u0 à u4, seulement 4. En utilisant la Numworks on trouve :

En cherchant l’augmentation entre u0 et u4, on pose le produit en croix suivant :

430.31100%
575.8518575.8518×100÷430.31=133.82

Soit une augmentation de 33.82% (100+33.82=133.82). L’augmentation est plus forte que prévu.

D’où vient l’erreur ?

Le journaliste, en considérant 30 % ne tient pas compte de l’année précédente. C’est le principe de la suite géométrique, on augmente en tenant compte de l’année précédente, l’augmentation… augmente au fur et à mesure des années. Avec ce 6 % constant, on serait dans une suite arithmétique.

Pour des élèves de seconde GT, une autre possibilité, c’est de considérer les augmentations successives. Le pourcentage d’augmentation successif est donné par :

\[q=(1+{6 \over 100}) \times (1+{6 \over 100}) \times (1+{6 \over 100}) \times (1+{6 \over 100}) \times (1+{6 \over 100}) =(1+{6 \over 100})^5 \]

Soit :

On voit que le 1.3382 correspond à notre 33.82% d’augmentation trouvé par une résolution façon suite géométrique.

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Religion, partie 2

Friday 3 March 2023 à 08:00

Plus ou moins dans la continuité que la partie 1 où il sera difficile d’échapper à des mystères autour du Christ. On verra aussi avec Alim le tanneur qu’il est possible de faire de la bd autour de la religion sans contexte historique. Enfin, nous finirons avec la grande bataille entre le ciel et les enfers. Difficile de faire mieux que l’apocalypse !

Le cinquième évangile

Jérusalem, au XII° siècle, on constate la disparition de jeunes filles de treize ans. Parallèlement à cela, des hommes sont retrouvés tués de façon particulièrement violente. Les morts de ces hommes et la disparition de ces jeunes filles sont elles liées ? Le cinquième évangile, comme on peut s’en douter, c’est à l’instar du troisième testament, un document caché qui bouleverserait le christianisme. La théorie de l’artefact n’est donc pas originale, comme a pu le voir avec l’omoplate et la sourate dans le décalogue.

La force du cinquième évangile n’est pas dans son histoire mais dans sa mise en scène. Le lieu est parfaitement trouvé, une Jérusalem qui mélange toutes les religions. Les personnages sont particulièrement bien construits. Le roi de Jérusalem, un adolescent atteint par la lèpre. Ce dernier, sachant que sa vie sera courte, raisonne comme un adulte. Saladin qui cherche à faire tomber le catholicisme, mais qui reste un homme droit. Cerbère, le tueur psychopathe fou de dieu. L’enquête bien sûr, qui fait penser au nom de la rose. Avec Istin aux commandes, on sait que l’ensemble repose sur des bases solides. On regrettera le changement de dessinateur au troisième tome, le dessin de Montaigne étant un cran au-dessus.

Ira dei

Littéralement la colère de Dieu en latin, on va comprendre pourquoi. L’action se déroule en 1040, les chrétiens sont en Sicile pour la reprendre aux musulmans. On comprend que la religion est ici un prétexte et qu’il ne s’agit que d’une guerre de conquête. Alors que la chrétienté piétine passable devant un siège qui s’éternise se présente Tancrède, un puissant guerrier. Tancrède n’est autre que le duc de Normandie déchu, qui sert l’église. On comprendra assez rapidement que c’est cette même église qui l’a fait enfermer pour le déposséder et se servir de ses talents de guerrier contre l’islam. Tancrède est particulièrement en colère et se sert de son épée pour régler tous les problèmes.

Ira dei se présente comme un double dytique, avec toutefois une césure pas vraiment nette entre les deux cycles. On peut considérer qu’il s’agit d’une histoire en quatre tomes. La bande dessinée s’axe principalement autour des combats et des manipulations. Particulièrement convainquant graphiquement avec de grandes scènes de batailles, des découpages audacieux, je suis moins intéressé par l’histoire. En effet, on sent que la stratégie, les intrigues sont le cœur de cette série, au détriment d’un fil conducteur. L’ensemble reste toutefois plaisant.

Alim le tanneur, la religion selon Lupano

À mon sens, Lupano est un des meilleurs scénaristes de sa génération. À peine un début de cinquantaine, il cumule un nombre de titres impressionnants, dont le célèbre « les vieux fourneaux« , qui n’est pas sa meilleure bd. Lupano est un conteur génial, créateur d’univers et de personnages, il le montre avec un Alim le tanneur.

Dans un monde qui n’est pas la terre, mais qui s’en rapproche, un pays qui ferait penser à celui des mille et une nuits. La religion, c’est celle de Jésameth, le sauveur. Jésameth est parti il y a bien longtemps avec son armure et son épée à la rencontre des dieux. Il n’est plus jamais revenu de l’île des dieux, il vit désormais avec eux. Il faut dire que personne n’ira vérifier, la traversée des océans étant considérée comme blasphématoire, comme beaucoup de choses dans ce pays. Alim vit avec sa fille Bul, une enfant de quatre ans, indisciplinée, il est équarrisseur. Son rôle consiste à vider les dépouilles d’espèces de baleines tueuses qui s’échouent sur la côte.

Lorsque Bul trouve dans le cadavre d’une de ces bêtes l’armure et les armes de Jésameth, la vie de la famille est bouleversée. Ils fuient pour ne pas mourir. Cette découverte remet en effet en question toute la religion sur laquelle leur monde est bâti. L’histoire va se dérouler sur une bonne quinzaine d’années, en dire plus serait spoiler.

Alors que d’autres essaient de nous captiver avec des pistes alternatives comme un nouveau testament ou une descendance pour Jésus, Lupano nous embarque totalement dans son histoire imaginaire. La mise en place du puzzle autour du parcours de Jésameth qu’on finira par suivre, les enjeux politiques, tout est parfaitement agencé. Alim le tanneur est une excellente bande dessinée, intelligente, réfléchie, passionnante.

Paradis perdu

Gabriel est un ange. Oh pas l’ange qu’on connait, un veilleur. Il surveille un passage entre le paradis, la terre et l’enfer. Il trouve un enfant égaré, un enfant qui n’aurait pas dû se trouver là. Alors qu’il le sauve, il aperçoit son ancien amour devenu démon, suite à la chute. Cet enfant devient le centre de toutes les attentions et pour cause, il s’agit du nouveau messie. La guerre entre les enfers et le paradis est déclarée, place à la grande bataille. Paradis perdu fait indéniablement penser à Darksiders où anges et démons s’affrontaient sur terre.

Alors qu’on pourrait penser être plongé en pleine religion, ce n’est pas vraiment le cas. Bien sûr, les références, mais ici, c’est plus le manichéisme qui est mis en avant. La lutte entre le bien et le mal qui forment un tout pour donner l’homme. Les scènes de bataille sont assez impressionnantes, de grandes doubles-pages, l’histoire plus en recul.

Paradis perdu se décompose en deux cycles de deux fois quatre tomes. Je viens de vous raconter la première partie dans les grandes lignes. Le second cycle quant à lui est moins bon avec une histoire qui pourtant promettait. Nous nous retrouvons ainsi après la première partie, l’ordre divin, si l’on peut dire, a changé. Un ange du nom de Jacob tue d’autres anges pour alimenter un mystérieux document. Comme on peut s’en douter, son crime ne restera pas impuni.

À l’instar du premier cycle où l’on insistait sur la dualité chez les individus, Jacob va pourtant sauver des humains qui vont s’embarquer dans son univers. Plutôt convaincu par les deux premiers tomes, le troisième est mauvais et s’enlise. Je pense qu’on peut s’arrêter au premier cycle sans suivre sur le second.

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