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Le vice-président de GREE parle du modèle Freemium et ca fait mal, voici ce qui ressort de l’interview :
L’important est de rendre les jeux simples et accessibles qui puissent susciter une addiction chez les joueurs, en espérant que celle-ci soit assez forte pour les persuader d’acheter des contenus supplémentaires.
Ca y est, on est en plein dedans, souvenez vous. Années 1990, les majors de la musique se lancent dans une opération de compression du paysage musical en proposant des produits tout faits, appelés Boyz Band. L’objectif était de « rendre la musique simple et accessible qui puisse suciter une addiction chez les auditeurs, en espérant que celle-ci soit assez forte pour les persuader d’acheter des produits supplémentaires ».
20 ans plus tard, l’opération de compression du paysage musical a marché pour les majors : elles se cassent la gueule car elles n’ont plus rien à proposer, et c’est un nouveau média sous estimé à l’époque qui prend la releve et écrase les majors.
Alors oui, Vivendi tu peux sortir du capital d’Activision car Blizzard fait moins de sous. Toi aussi Zenimax tu peux dès maintenant te séparer de Id et les laisser retourner à leur corps de métier : faire du jeu. J’en ai plein le c*l des pollutions rentabilistes des financiers. Le monde du jeu vidéo n’a pas besoin de vos prédictions débilisantes pour vivre. Barrez vous de mon paysage à moi !
Les caméras de casque des soldats US en Afga montrent ce que vois un soldat lors d’une embuscade.
Outre le côté ultra flippant de la chose, je suis abasourdi par le fait que les jeux vidéos ont finalement atteint un niveau de réalisme juste dément, qui font qu’une vidéo comme celle ci paraît tout simplement, pour un joueur de FPS… familière !
Cette familiarité est presque terrifiante. Car le mec, quand il crie « I’m Hit » avec la voix de la peur de mourrir, c’est juste insupportable.
Du point de vue purement technique, je note deux choses.
1 – Recherger un SMG prend énormément de temps, quand on ne veut pas laisser le chargeur à terre.
2 – les déplacements « youpi strafe-wall-jump » c’est vraiment surfait, dans la vraie vie quand on descend un chemin un poil pentu, on peut pas en même temps viser un mec à l’autre bout de la route.
Hier au cinéma j’ai pris la dernière pub pour IE9 dans la tronche. Ca fait mal, n’ayant volontairement plus de télé depuis 2008, le choc de la réclâme n’en est que plus franc.
D’aucun serait scié par les citations utilisées pour faire la publicité du browser de Microsoft. La tactique est usuelle mais plonger dans le détail met en lumière une véritable arnaque. J’èspère sincèrement que Microsoft fait état d’autodérision au travers de cette réclâme grotesque !
Petit tour du proprio: nous avons 3 citations. Une de Clubic, une de La Tribune et une de PC Impact. Donc nous avons une citation d’un site techno grand public, d’un journal sur la finance (parfaitement dans son domaine donc) et d’un magazine PC technique.
Regardons les citations de plus près :
Ah Clubic, quand j’ai vu ton nom à l’écran, j’ai eu peur. Je me suis dit intérieurement : « mon Dieu, pas toi… ». Et puis la réalité m’a quelque peu rassuré. Voici l’article en question:
Internet Explorer 9 : un navigateur en net progrès
La conclusion on l’on retrouve la « trace » du terme moderne est beaucoup plus modeste:
« Néanmoins, même si Microsoft n’est pas allé chercher bien loin la plupart de ses nouveautés (interface calquée sur Google Chrome, fonctionnalités tenant souvent du rattrapage), Internet Explorer 9 est un bon navigateur web moderne qui offre une nette amélioration par rapport au moyen et vieillissant IE8. Il est néanmoins regrettable que les utilisateurs de Windows XP n’y aient pas droit… »
Développé depuis novembre 2009, la version 9 du navigateur (IE9) est disponible mardi dans sa mouture définitive. IE9 aligne des solides arguments technologiques pour regagner des parts de marché.
Guild Wars 2 est un titre encore bien jeune. Et comme tout MMO vaste et complexe, le jeu regorge de petits bugs et exploits que les joueurs, intentionnellement ou non, peuvent utiliser. Une affaire secoue le titre de NCsoft : un exploit majeur permettrait de s’enrichir facilement.
Exploit majeur? Il n’en est rien.
Il s’agit d’une mécanique du jeu comme les autres. Cela implique acheter un objet à un marchand, de le combiner à d’autres pour créer un objet beaucoup plus puissant, et le vendre à l’hotel des ventes. Ceci sans contourner les mécaniques du jeu, il s’agit juste de faire une opération que les développeurs n’avaient pas prévu que les joueurs feraient. Et ils l’ont fait, bien évidemment.
Comment qualifie t on cela d’exploit? Dans le fait que la manipulation est assez facile à faire, et peut rapporter beaucoup d’or.
Lorsque NCsoft s’en est rendu compte, une vague sans précédent de bannissement de comptes à vie a eu lieu. Les joueurs ayant utilisé ce bug se sont fait fermer manu militari leurs comptes de jeu. C’est uniquement suite à 72h de ban que les joueurs peuvent, via une lettre d’excuse à NCsoft, récupérer leur compte en s’engageant à détruire l’or gagné par ce biais.
Cette réaction est tout simplement exagérée : il n’y a pas de bug et c’est avant tout de la responsabilité de l’éditeur que de maîtriser le titre qu’il produit. Trouver des moyens de gagner de l’expérience, de l’or et de la puissance est le but et la quête de ce genre de jeu. Le fait d’acheter et revendre est une mécanique inhérente au système de monde persistant, et les joueurs n’ont rien inventé à ce sujet, on trouve trace de ce genre de mécanique de trading dans des jeux comme Elite II : Frontier dès les années 1990 !
Bannir les joueurs ayant utilisé une mécanique de jeu proposée par NCsoft, c’est faire preuve d’une certaine conception du pouvoir. Même si c’est les équipes de ex.Triforge derrière le gamedesign, la réponse est à forte connotation dictatoriale:
moi, éditeur de jeu, j’ai beau avoir implémenté un mécanisme d’artisanat dans mon titre, je fais tomber une poigne de fer sur les joueurs qui s’en servent autrement que dans le cadre que j’ai décidé!
Les éditeurs Américano-Européens sont moins brutaux face aux trouvailles de ce genre, en tout cas ne vont jamais à la fermeture de comptes pour des exploits aussi communs qu’un trading trick.
La raison est sensiblement la même que pour les autres titres… le pognon mon frêre ! Le « cash shop » est là et ca va faire mal. La philosophie reste dans la lignée de TF2 : du random loot et du cosmétique. Tant mieux. Mais il faut rester vigilant, tant que le shop sera là, la vente d’items peuvent faire basculer le titre dans le PAY4WIN en quelques clics !
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