Site original : Ma parcelle sur le web
Parfois, on aimerait bien télécharger et mettre de côté une vidéo qui nous plaît, pour des archives, ou pour consultation ultérieure en-dehors de toute connexion Internet.
C’est quelque chose de tout à fait possible et de nombreuses méthodes existent. Par exemple, avec le célèbre outil youtube-dl, très puissant et offrant énormément de possibilités. Seulement, n’étant utilisable qu’en ligne de commande, il est loin d’être simple d’utilisation pour l’utilisateur peu rompu à l’exercice…
Par conséquent, je vais plutôt ici vous présenter un outil très simple et avec une interface graphique : FireDM !
Son « moteur » n’est nul autre que youtube-dl lui-même, tout en étant bien plus simple d’utilisation. Ne vous fiez pas à son nom : youtube-dl (et donc par extension FireDM) supporte des centaines de sites différents ! Outre YouTube, nous pouvons citer, pêle-mêle : Dailymotion, Vimeo, réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter, TikTok…), sites des chaînes de TV (RTS, TF1, M6, Arte…), etc.
Supposons que vous souhaitiez télécharger une vidéo YouTube (pour son usage personnel), voici comment procéder.
Tout d’abord, rendez-vous sur cette page pour télécharger la dernière version de FireDM (sous « Assets », l’archive ZIP) :
Extrayez ensuite tout le contenu du ZIP dans un répertoire et lancez l’application « FireDM-GUI.exe ». L’interface se présente ainsi :
En appuyant sur « Download », le téléchargement va se lancer et, au terme de celui-ci, vous retrouverez le fichier vidéo dans le dossier spécifié, tout simplement
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Photo par Brett Jordan sur Unsplash.
Vous souhaitez avoir votre adresse prenom@nom.ext ? C’est possible, (très) simple à mettre en œuvre et peu coûteux
Les avantages d’un tel choix sont nombreux : meilleur contrôle sur ses données, pas de publicités, possibilité de changer de prestataire sans perdre son adresse email, etc.
Si cela vous intéresse, alors je vous recommande la lecture de cet article très complet expliquant l’intérêt de cette démarche et la marche à suivre. Seulement, la partie pratique du tutoriel se focalise sur le vendeur de nom de domaines français Gandi, alors je vais vous expliquer ici comment procéder avec l’hébergeur suisse Infomaniak (article non-sponsorisé) !
Pourquoi Infomaniak ? En plus d’être suisse (romand) et de jouir d’une excellente réputation (méritée !), les prestations incluses avec leurs noms de domaine sont loin d’être ridicules. Nous pouvons notamment citer :
En bonus, les .ch sont proposés à un des meilleurs prix du marché (8.87 CHF/an actuellement) !
Pour les étudiants : vous pouvez obtenir gratuitement un hébergement Mail + Web (25 adresses email, 20 sites Internet, 100 Go d’espace SSD) durant vos études (le nom de domaine restant à votre charge) !
Avant toute chose, il est important de réfléchir au nom de domaine que nous souhaitons réserver, sa disponibilité et son prix, selon l’extension choisie : un .ch ne coûte pas le même prix qu’un .com, par exemple. Pas de crainte, plus de 450 extensions sont disponibles chez Infomaniak, alors vous avez l’embarras du choix ! En voici néanmoins une brève synthèse (prix TTC hors rabais éventuels) :
À noter que certaines extensions sont accessibles sous conditions, comme le .swiss, uniquement pour les personnes morales. N’hésitez pas à cliquer sur une extension dans la page ci-dessus pour en savoir plus.
Dans le cadre de cet article, je vais choisir le domaine famille-vuilleumier.ch
En premier lieu, créez votre compte client chez Infomaniak, si vous n’en possédez pas déjà un (c’est gratuit). Pour cela, rendez-vous sur cette page et suivez les instructions. Vous devrez fournir quelques informations comme votre nom, numéro de téléphone, adresse postale, etc. Lorsque cela est fait, connectez-vous.
Bien entendu, vous pouvez plutôt le créer à la fin de la commande, si vous préférez, mais je vous recommande cependant de remplir cette formalité en amont.
Rendez-vous sur la page d’accueil d’Infomaniak et entrez le nom de domaine désiré dans le champ prévu à cet effet, en haut de la page :
Validez en cliquant sur la flèche à droite ou avec la touche « Entrée » et vous arrivez sur cette page :
Heureusement, le nom de domaine choisi est disponible ! Si ce n’est pas le cas, vous pouvez essayer d’autres variantes autour du nom (nom de famille seul, prénom et nom, pseudonyme…) ou de l’extension, éventuellement en vous aidant des suggestions proposées.
Votre panier est affiché à droite ; vous pouvez y ajouter d’autres noms de domaine si vous le désirez.
Survolez le symbole d’information en regard du prix avec la souris pour afficher les détails des tarifs :
Enregistrement : coût de l’enregistrement du domaine (première année)
Transfert : coût du transfert du domaine chez un autre prestataire
Renouvellement : coût (annuel) à partir de la deuxième année
Restauration : si un nom de domaine n’a pas été renouvelé avant sa date d’échéance, il entre dans une période de rédemption durant laquelle il est encore possible de le récupérer/restaurer. Cela entraîne des frais. En savoir plus.
Lorsque vous êtes prêt-e, appuyez sur le bouton « Suivant ». Un récapitulatif des domaines sélectionnés s’affiche :
Continuez en appuyant sur « Suivant ». Vous devez maintenant choisir l’hébergement voulu pour votre(vos) domaine(s).
Si vous désirez plusieurs adresses email pour les membres de votre famille, par exemple, vous pourriez vouloir souscrire à la formule « Mails » à CHF 2.08/mois. Dans mon cas, je choisis la formule gratuite « Starter » :
Sur la prochaine page, vous pouvez choisir les options du domaine :
Tout est facultatif. Pour ma part, j’active l’option « Domain Privacy » à CHF 2.23/an. Cela permet de cacher mes informations personnelles (nom, adresse, téléphone) dans le répertoire WHOIS. Visitez cette page pour en savoir plus.
À l’étape suivante, vous devez renseigner le propriétaire du domaine (et compléter ses coordonnées si nécessaire) :
Ici, je suis bien le propriétaire du domaine, alors je continue, ce qui nous amène au résumé de la commande (panier) :
Si tout est correct, vous pouvez passer à la suite afin de lire et accepter les conditions générales applicables :
Vient enfin la dernière étape de la commande, le paiement :
Moins de 1 franc par mois pour son propre nom de domaine Internet et son adresse email, ce n’est pas si mal, non ?
Le paiement accepté, vous serez invité-e à télécharger la facture (au format PDF) et de… patienter (un peu). En effet, la mise en place de la commande (création du nom de domaine…) demande un (court) délai. Vous recevrez un message électronique le moment venu. En attendant, vous pouvez cliquer sur « Suivre ma commande ».
L’état de la commande sera indiqué en temps réel :
La commande finalisée (cela ne prend que quelques minutes), passons à la prochaine étape…
Nous avons à présent notre nom de domaine, mais faut-il encore créer l’adresse email qui y sera liée ! Rien de plus simple : dans la capture d’écran précédente, cliquez sur « Accéder » dans le bloc « Pack email » ou en ouvrant le menu présent en haut à gauche de la page (flèche) puis en sélectionnant « Hébergement mail » :
Dans la page qui s’ouvre alors, cliquez simplement sur la ligne correspondant au nom de domaine concerné :
Sous « Adresses email », cliquez sur le bouton « Créer » et complétez le formulaire qui suit :
Voici les informations demandées :
Appuyez sur « Valider » lorsque vous aurez fini… et voilà, c’est prêt
Plutôt classe, n’est-ce pas ?
Vous pouvez dès lors accéder au webmail en cliquant sur « Accéder à mon adresse » !
Aperçu de la nouvelle interface du webmail, encore en version bêta.
Vous pouvez notamment :
En cas de problèmes ou de questions, n’hésitez pas à aller consulter la très complète base de connaissances (FAQ) d’Infomaniak.
PS : je mettrai l’article à jour avec d’autres marches à suivre selon les retours.
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En 1946, les Américains ont photographié l’ensemble du territoire helvétique depuis les airs avec une résolution au sol d’un mètre, en accord avec le gouvernement suisse de l’époque.
C’était l’opération « Casey Jones » : 66 bombardiers B-17 ont pris 4200 photos de la Suisse sur une période de quatre mois, du 19 mai au 24 septembre 1946.
Des décennies plus tard, l’Office fédéral de topographie (swisstopo) a restauré et numérisé ces clichés que vous pouvez consulter gratuitement sur map.geo.admin.ch, mention « SWISSIMAGE HIST 1946 ».
Vous pourrez y comparer les prises de vue d’époque avec celles actuelles en activant et désactivant la carte « SWISSIMAGE HIST 1946 » dans le menu de gauche, rubrique « Cartes affichées » (assurez-vous que le fond de plan soit bien commuté sur « Photo aérienne »). Il est fortement recommandé d’utiliser un ordinateur (ou du moins un appareil avec un assez grand écran).
Bonne exploration
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Malheureusement, je constate que les discours écologiques se focalisent presque exclusivement sur un seul aspect, qui plus est hautement polémique auprès de certaines personnes (car la part de responsabilité de l’homme est loin de faire consensus) : le changement climatique. C’est d’autant plus vrai en cette période d’élections fédérales.
Seulement, pendant qu’on s’écharpe sur celui-ci, on passe presque complètement sous silence les autres problématiques environnementales, pourtant tout aussi cruciales à mon sens (et dont l’implication de l’homme est indéniable) : pollution des sols, pollution des eaux, micropolluants, déforestation, disparition d’espèces entières, pesticides, gaspillage alimentaire, espèces envahissantes… est-il vraiment nécessaire que je poursuive la liste ?
Des préoccupations inquiétantes et on ne peut plus tangibles, qui se produisent également chez nous — exemples à l’appui (pour la Suisse) :
Pourtant, les partis politiques en présence (et une bonne partie des mouvements écologistes) semblent n’avoir d’yeux que pour la réduction des émissions de gaz carbonique (dioxyde de carbone, CO2), le principal coupable du changement climatique. Sans pour autant accuser les partis et (futures) têtes dirigeantes de récupération politique fort opportuniste, je serais tout de même curieux de connaître ce qu’ils ont prévu pour résoudre — ou ne serait-ce qu’amoindrir — ces problématiques… Rien du tout ?
« Et si c’était un gros canular et qu’on créait un monde meilleur pour rien ? »
© Joel Pett, with his permission.
La réalité, dont quelques uns font mine d’ignorer, est que nous n’avons pas de planète de secours ! La Terre est notre seule demeure, et celle-ci est inlassablement maltraitée et surexploitée par ses résidents, aussi intelligents que destructeurs. On se tue à petit feu, on s’empoisonne, inéluctablement, pour le seul profit.
Et inutile de compter sur un éventuel « exode stellaire » salvateur ; la conquête de Mars serait certes un bel exploit technologique et humain, mais la triste réalité est que seule une poignée d’« élus » pourraient y résider, sur les milliards que nous sommes. Et ils ne pourront certainement jamais vivre guère mieux que sous cloche, car il est utopique de vouloir y reconstituer une atmosphère durable (sans champ magnétique, c’est peine perdue)…
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S’il y a un aspect en informatique qui est souvent négligé par les utilisateurs, c’est bien la sauvegarde de leurs données.
Le meilleur antivirus du monde, le pare-feu le plus robuste ou le matériel le plus fiable du marché ne dispenseront jamais l’utilisateur de la plus élémentaire des sauvegardes !
Il y a un peu plus d’un an, j’ai entendu un homme se plaindre qu’il avait tout perdu suite à un « piratage » (quoi qu’il puisse réellement se cacher derrière ce terme). Comme vous pouvez vous en douter, il n’avait procédé à aucune sauvegarde, donc l’ensemble de ses fichiers a été irrémédiablement perdu : CV, lettres de postulation, photos et vidéos souvenirs, correspondances…
On l’oublie trop souvent, mais les périphériques de stockage ne sont pas éternels, même pour les meilleurs d’entre eux (et le RAID n’est pas une sauvegarde !). De plus, personne n’est à l’abri d’une catastrophe (foudre, incendie, inondation, …), d’un vol, d’une maladresse (fichiers effacés par mégarde) ou, comme dans l’exemple ci-dessus, d’un logiciel malveillant. La question n’étant pas de savoir si cela vous arrivera, mais quand cela vous arrivera (et ce sera certainement déjà trop tard pour vos fichiers).
Capture d’écran du site World Backup Day.
La réalité est qu’on possède tous des fichiers à haute valeur sentimentale et irremplaçables tels que des photos, des vidéos, etc. Sans compter les éventuels documents administratifs et banquiers importants. Gardez à l’esprit que le matériel est remplaçable, pas les données !
Ainsi, prenez la peine de vous poser la question : si vous deviez perdre tous vos fichiers à l’instant, serait-ce supportable pour vous ?
Si la réponse est « non », alors prenez vos dispositions dès maintenant ! Rassurez-vous : la sauvegarde peut être quelque chose d’aussi basique que de copier manuellement ses fichiers sur une clé USB ou dans un espace de stockage en ligne (autrement dit, un « Cloud »). Idéalement, on utilisera toutefois un programme dédié à cette tâche – il en existe des gratuits – qui automatisera le tout, à intervalles régulières.
Quoi que vous choisissiez comme solution, n’oubliez pas de tester vos sauvegardes (contiennent-elles tous les fichiers désirés ? sont-ils exploitables ?) et de conserver au moins une copie à distance (par ex. au travail, dans un coffre à la banque, etc.)
Mise à jour du 09.12.2019 : retrouvez une sélection de 5 logiciels gratuits de sauvegarde pour Windows dans cet article.
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